Abricots : Dans l’ensemble la récolte de cette année devrait avoir une qualité supérieure à la précédente dans la région de Malatya où 85% de la production mondiale d’abricots bio est faite. Cela malgré le fait que certains producteurs aient déploré de lourdes pertes à cause de champignons sur les arbres dus à des fortes précipitations survenues au printemps. Il fallait se positionner très tôt cette année pour profiter des meilleurs prix car ils ont rapidement augmenté et commencent à peine à se stabiliser. A ce stade de la campagne, les dommages liés au développement de champignons et la présence de pesticides dans de nombreux lots ont impacté les prix de manière conséquente. A noter que pour les abricots entiers, cette année, il y a plus de disponibilités sur les calibres 2 à 4 et moins sur les calibres 5 à 8.
Figues : A ce stade, la récolte semble bonne, aucun problème d’aflatoxine ou de couleur n’est à déplorer et la météo, en l’absence de pluie, promet une bonne qualité du produit. Les prix de la nouvelle campagne seront disponibles début septembre et devraient être stables par rapport à l’année précédente. La date du début d’export des figues sera connue le 3 Septembre.
Sultanines : Les quantités récoltées sont plus importantes que l’année précédente. Toutefois, les stocks de fin de récolte sont bas, et la demande est plus forte qu’auparavant en début de campagne. Il est donc difficile à ce jour d’avoir un positionnement clair, le marché se stabilisera courant Septembre. Le commerce avec l’Iran étant de plus en plus compliqué, il est difficile de prédire s’il y aura de la disponibilité sur cette origine.
Noisettes : La récolte des noisettes turques sera entre 650.000 et 680.000 tonnes cette année, donc plus que l’an dernier. L’humidité ces dernières semaines peut générer un développement d’aflatoxine mais la qualité générale du produit reste bonne. Les prix sont annoncés à la hausse dû à la forte demande du marché mais il y aura une meilleure visibilité sur la première quinzaine de Septembre.
Amandes : Marché chahuté par la pression exercé par la GMS ce qui favorise la spéculation qui à ce jour génère des prix en hausse. Suite à la croissance de la consommation de l’amande sur le marché mondial, tous les volumes étaient contractualisés à la fin de l’automne, et les stocks sont maintenant au plus bas. Cette situation de bras de fer entre les producteurs et la GMS cumulée à une pénurie génère des prix élevés, qui ne sont pas en adéquation avec la qualité de la campagne à venir. Le prix de l’amande est actuellement entre 10 et 15% supérieur à l’an dernier.
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