De manière générale, la chute historique de la lire turque rend le marché très instable et les prix sont communiqués cette année plus tardivement. Nous devrions avoir plus de visibilité sur les tarifs « nouvelle récolte » mi-septembre et réceptionner les premières livraisons courant novembre. Vous trouverez ci-dessous des précisions concernant quelques-uns de nos fruits secs :
Les abricots : La récolte est bien avancée à ce jour et confirme des quantités moindres par rapport à 2019. Les prix présents sur le marché sont annoncés avec une hausse conséquente. Les premières exportations devraient avoir lieu en septembre pour réception sur notre territoire d’ici octobre.
Les figues : Le climat en plaine n’ayant pas été favorable ces dernières semaines, la récolte des figues a été retardée. A ce jour, la récolte est en cours et les prix ne sont donc pas encore fixés définitivement, mais il faut s’attendre à un marché haussier. La date d’exportation fixée par le gouvernement turc, se situant généralement autour de fin septembre, devrait cette année être fixée plutôt début octobre étant donné les circonstances, annonçant une arrivée de la nouvelle récolte en France en novembre, mais cela reste à confirmer.
Sultanines : Le prix des raisins est très instable cette année, avec des variations importantes d’une semaine à l’autre. L’intervention très attendue du bureau de l’agriculture en Turquie devrait permettre de stabiliser les prix mais risque également d’entrainer une hausse alors que les prix actuels sont légèrement inférieurs à ceux de l’an dernier.
Noisettes : Bien que le prix de la noisette ait baissé par rapport au prix à l’export du premier semestre, les tarifs restent plus élevés que l’an dernier à la même période. Le marché reste dans l’attente du positionnement du géant Ferrero qui pourra faire basculer les prix, avec l’espoir que cela s’oriente vers une baisse.
Amandes : Comme annoncé en juillet, l’amande est proposée cette année à un prix inférieur sans pour autant atteindre le point bas de 2018. Malgré la chute des prix du conventionnel, la demande en bio reste importante et maintient les prix assez hauts. La plupart des contrats sont déjà établis et il y a fort à parier que les prix vont remonter au cours de l’année, laissant la place à des origines moins courantes comme l’Ouzbékistan qui propose des amandes 15 à 30% moins chères en fonction des récoltes.